mercredi 7 novembre 2012

Petit résumé en photos de mon Tour de Corse


Mise à l'eau à Hyères : deux fois moins cher qu'à Arcachon


Traversée Aller



 
Pavillon de courtoisie

Arrivée à Calvi



Mayreau vu de dessous dans le Desert de Agriates


Nonza : 100 m au dessus de la mer. Mayreau au dessus de ma tête.


Cap sur l'île de la Giraglia au Nord du Cap Corse.


L'île de la Giraglia vue de l'Est.

Au mouillage dans l'avant Port de Bastia


Les falaises de Bonifacio


Au mouillage dans une calanque du port de Bonifacio


Petite visite de l'île Lavezzi


Retour des Lavezzis en charmante compagnie.
 
Baignade dans l'anse de Roccapina


 
Départ de Roccapina, au moteur :(



L'Anse d'Agulia, au sud de Propriano 


L'Anse d'Agulia : presque seul!

L'Anse d'Agulia, au sud de Propriano 

Ajaccio : Pendant tous le voyage, que ce soit au port ou au mouillage, Mayreau aura toujours été le plus petit bateau.


Cap sur les îles Sanguinaires


Réserve de Scandola


Réserve de Scandola : Mouillage interdit du coucher au levé du soleil. Dommage, j'étais bien là.
  
Retour à Calvi : Fin du tour de Corse mais pas du voyage!

Départ traversée retour c'est facile c'est tout droit

 
Tentative de pêche



Traversée retour, sous bonne escorte.
  
Couché de soleil pendant la traversée

 
Levé de soleil sur la Cap d'Antibes


Mouillage aux îles de Lerins

Saint-Tropez : Petit Yacht de 60 pieds tout carbone!



Saint-Trop et ses bistrots à 6,5 € la pression

La c'est vraiment la fin de la croisière


jeudi 2 août 2012

Le grand voyage approche

Suite à une petite avarie fin juin, Mayreau a peu navigué cet été. Mais cette avarie est enfin réparée et il va enfin pouvoir partir pour son grand voyage.

La traversée d'Arcachon à Hyères par l'autoroute tout d'abord puis une petite ballade au départ de Hyères.
Petite ballade qui devrait commencer par les îles de Porquerolles et Port Cros puis par un petit rond dans l'eau en laissant tous les cap de la Corse sur tribord. Voir le trajet en rouge sur la carte ci-dessous.



Ce voyage comprendra donc une traversée jusqu'à Calvi puis du cabotage côtier en Corse et dans le Nord de la Sardaigne et enfin une traversée retour vers Saint Tropez ou Hyères directement en fonction du planning.
Les grandes dates de ce voyage sont les suivantes :

Transport routier vers Hyères : 10/08/2012
Mise à l'eau et montage : 11/08/2012

Démontage et mise sur remorque : 28/09/2012 (au plus tard)
Transport routier vers Bordeaux : 29/09/2012 (au plus tard)

Entre ces deux dates aucunes obligations. Ça c'est des vraies vacances au fil de l'eau et au gré du vent.
Seule règle : prendre son temps et profiter de chaque instant.

Merci à tous ceux qui m'ont ou vont me permettre de réaliser ce voyage par leur aide précieuse, notamment au niveau logistique (Mayreau est plus a l'aise sur l'eau un fois monté que sur la route ou replié).

Je ne suis pas sûr de pouvoir mettre à jour le blog depuis le bateau mais j'essayerai de mettre des photos de temps en temps lors d'une de mes nombreuses escales.
En tout cas ça ne sera pas difficile d'être plus assidu que ce que j'ai fais cet été. Pas un poste depuis le 5 mai. Pas doué le garçon.


A bientôt.









mardi 15 mai 2012

Samedi 5 mai

Le bateau est enfin prêt et il faut bien commencer à s'en servir.

Le réveil était bien tôt ce samedi matin pour attraper la marée et ne pas rester coincé sur la berge du chenal de la Hume.

En plus le moteur principal est toujours chez le mécano. Alors heureusement le vent était très (très) léger et Sud ce matin et le courant descendant associé à la rivière m'a permis de partir directement à la voile, .... à 0.5 nœud environ. Vive la pétole.

Mais le levé de soleil en sortant du port c'est pas mal et ça justifie la fatigue du réveil matinal.

Un autre cata au mouillage à la sortie de La Hume

Il s'agit du 36 pieds qui m'a aidé à mâter au port d'Arcachon deux semaines plus tôt.





La nav s'est poursuivie avec le vent qui montait progressivement. J'ai remonté le chenal de Gujan jusqu'aux environs de la bouée K13. Il n'y avait pas grand monde sur le Bassin mis à part quelques pécheurs et ostréiculteurs qui profitaient comme moi de la marée haute. Je pense que je devais être le seul voilier à naviguer.

Le temps se couvrait au fur et à mesure que le vent montait. Suffisamment pour que je mette la salopette, les bottes et la veste que j'avais laissé à l’intérieur en partant du port. Bien m'en a pris car quelques minutes après m’être équipé, un grain me tombe dessus et avec le courant portant et au bon plein j'ai fait une pointe à 12 nœuds au GPS. Pour un voilier de 1985 c'est pas mal.

Ensuite je me suis rendu au Port d’Arcachon car j'avais une formation au CVA. L'entrée dans le port avec le moteur de l'annexe sur sa chaise arrière et le clapot ne fut pas sans mal. Mais une fois dans le port le bateau se manœuvre assez bien avec ce moyen de propulsion.

Au cours de la formation, je retrouve mes collègues de régate. Les trois copropriétaires de Swahili, le class 8 avec lequel nous participons aux régates du CVA.

Pendant la formation, le temps s'améliore et la nav de l’après midi s'annonce plus ensoleillée.
Du coup après la formation et quelques bricolages sur Swahili, nous embarquons tous les cinq sur Mayreau pour un bon apéro/repas dans le cockpit. Mon père nous rejoindra pendant le repas et quelques huitres (j'aime pas) et bouteilles de vin blanc (j'aime bien) plus tard nous partons pour quelques bords au large d’Arcachon.

Les propriétaires de Swahili voulant tester leur moteur fraichement acheter et Mayreau ne disposant pas du sien, nous installons le vieux moteur de Swahili dans le puits et nous partons. Le dit moteur ne fait peut être plus tout à fait ses 4 chevaux et l'ajout du moteur de l'annexe (qui n'en fait que 3) fera toute la différence. Mayreau se retrouve alors en configuration bi-moteur avec une puissance totale théorique de 7 chevaux. C'est toujours moins que le 9.9 ch habituel mais pour sortir du port ca suffira largement.

Le vent d'ouest et le courant montant nous oblige à tirer quelques bords carrés mais à plus de 8 nœuds tout de mêmes. Après de multiples virements nous arrivons à la bouée 15 et en vue de la dune du Pyla. C'est la première fois depuis le mois d'octobre 2011 que Mayreau navigue dans la rade d'Arcachon.

Au retour en fin d’après midi, nous faisons une petite halte au port d'Arcachon pour redéposer mon père et un de mes coéquipiers de régate puis nous repartons à trois sous voiles pour La Hume.

Le retour est vite avalé avec le courant montant et le vent portant et nous laissons Mayreau à son mouillage bien abrité.
Mon père raccompagna mes deux coéquipiers à leurs voitures laissées à Arcachon alors que je parti chez le mécano récupérer le moteur de Mayreau.

Voila ce fut une première belle marée passée sur Mayreau.
































mercredi 25 avril 2012

Mise à l'eau 2012 : 21 Avril 2012

Ça y est enfin, après plus d'un mois de préparatifs et de travaux divers, Mayreau est prêt pour être mis à l'eau et démarrer une nouvelle saison. Le départ du Taillan et le trajet routier s'est déroulé sans encombre sous une pluie battante.
La météo ne nous a pas épargnée de toute la matinée mais quand il faut il faut.

Voici des photos et une vidéo de la mise à l'eau, un peu moins ensoleillé que l'an dernier.


Mayreau suspendu à la grue. Il va bientôt flotter.



Et voila il touche l'eau. Encore quelques centimètres et il sera libre.


Ensuite départ au moteur (celui de l'annexe) vers un ponton libre pour pouvoir effectuer l'opération d'écartement des coques et le montage de la plateforme et du trampoline.

La position n'est pas pratique pour accéder aux commandes du moteur d'annexe. Mais ça le fait.



Un petit tour dans le port à petite vitesse et on se dirige vers une belle place qui n'attendait que nous.

On sera pas bien là?

La chaise installée cette hiver à l'arrière de la coque tribord permet d'installer le moteur de l'annexe et ainsi d'être motorisé même quand le bateau est replié.

De plus, dans cette position le petit hors bord pourra :
  • être stocker en navigation sans avoir besoin de le remonter à bord,
  • servir de moteur de secours en cas de manque de vent et de défaillance du moteur principal,
  • servir de propulseur de poupe lors des manœuvres délicates.

Nous voilà!




L'opération d'écartement des coques s'est déroulée sans problème à quatre, assis sur les bancs du cockpit et en poussant sur l'autre coque avec les pieds. Un peu de produit vaisselle et d'eau sur les poutres facilite grandement l'opération.
Ensuite la pose des 3 panneaux formant la plateforme est une formalité.

La table du cockpit sera alors être sortie pour prendre le premier repas de la saison à bord de Mayreau.
Ce premier repas ne sera pas gastronomique (bière, saucisson, chips, pâté et pain) ni diététique mais permettra de nous redonner des forces pour continuer.

Toute les étapes du montage se suivent et se déroulent sans difficultés :
  • Boulonnages des planchers,
  • Installation et branchement des différents câbles électriques (éclairage coque tribord, hauts parleurs coffre extérieur, câble de la batterie, prise de quai, ...)
  • Rigidification de la structure (fixation de la poutre avant, serrage des plaques intérieures des poutres, tension de la martingale, ...),
  • Mise en place du trampoline,
  • Pose du moteur dans son puits,
  • Installation de la barre de liaison des safrans.
Le principal et le plus long est fait, il reste alors le plus délicat : le mâtage.

J'avais fait appel aux bonnes volontés et j'avais prévue de réaliser cette opération avec l'aide de deux voiliers amis, "Swahili" sur lequel je participe aux régates du CVA et "Mouille-Col" un voisin de mouillage de La Hume. Je pensais donc réaliser le mâtage en se mettant tous à couple, Mayreau au milieu, et en utilisant leurs drisses de GV comme grue pour soulever le mât puis le basculer et le positionner sur sa rotule.

Cette opération n'a pas eu lieu car un cata de croisière venu s'amarrer au même ponton que nous nous a proposé de l'aide. Sa proposition n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. La technique de mâtage va alors être modifiée par rapport à ce qui avait été prévue.
On s'est alors empressé d'aller chercher le mat à dos d'homme pour le déposer sur Mayreau. Manœuvrer sur un ponton flottant avec un mât de 11 mètres n'est pas si facile.
Ensuite, le cata de croisière s'est positionné devant Mayreau, de sorte à ce que son mat soit aligné dans l'axe médian de Mayreau. Les haubans et les bastaques ont été installées puis le mat a été reculé jusqu'à ce que l'ont puisse engager le pieds de mat dans sa rotule. Le plus difficile a été de maintenir le mat horizontalement au dessus de l'eau avant que la tension soit reprise sur la drisse de spi du cata de croisière. Je suis alors aller faire le mariole dans l'annexe pour soutenir la tête de mât pendant que les autres positionnaient le pied de mât. Lever le mat a ensuite été très facile avec les deux bastaques pour réguler le positionnement latérale du mât et la drisse de spi comme grue.

Une fois le mât à la vertical il reste les finitions :
  • remerciement de l'équipage du cata de croisière, vraiment très sympathiques,
  • fixation de l'étai,
  • passage du câble d'alimentation des feux de mat,
  • tension et réglage des haubans,
  • mise en place de la drosse d'enrouleur,
  • gréement du génois,
  • petite bière bien méritée.
Après un bon rangement et le tri des affaires qui restes à terre, on s'est lancé dans le convoyage vers le port d'attache de Mayreau : la rive ouest du chenal du port de La Hume. Cette navigation s'est déroulée tranquillement à 5 nœuds environ sous génois seul , la bôme n'étant pas encore installée. Le moteur, récupéré le matin même chez le mécanicien, a démarré du premier coup et a fait preuve de bonne volonté. Lui qui avait enchaîné les pannes la saison dernière a l'air d'être enfin réparé. Les prochaines sorties nous le confirmerons.

Navigation tranquille sous génois seul. La météo a bien changée depuis le matin.
Le skipper est heureux.
Arrivée à La Hume, les Kites nous accueillent.

Entrée dans le chenal de la Hume.

La plage de La Hume avec les Kites.


La manœuvre et la position de mouillage ont été un peu oubliées depuis l'été dernier mais ça reviendra.

Mayreau à son Mouillage

I'm a poor lonesome Cata !!!
Encore un petit rangement du bateau avant de l'abandonner puis retour à terre en annexe.
Un retour en voiture à Arcachon pour récupérer la remorque et enfin retour à Bordeaux pour terminer une journée bien longue et bien fatigante.

Encore un grand merci à tous ceux qui m'ont aidés dans cette épisode
de la vie de Mayreau, aussi bien à Terre pour les travaux et les préparatifs que au cours de ce samedi pluvieux pour la mise à l'eau.

A bientôt pour les prochaines navigations et de bons moments passé à bords de Mayreau.

vendredi 10 février 2012



Bonjour,
Ce blog a pour but de présenter Mayreau, mon Edel Cat 26 de 1985, n°49 de la série et acquis en Avril 2010.

Première mise à l'eau après l'achat.
 
Première navigation (au moteur) après la mise à l'eau et le fastidieux montage.

Après tout un hiver 2010 - 2011 de chantier (carènes, électricité, ...) la mise à l'eau 2011 fut un grand moment, une émotion intense pour moi.
Mise à l'eau 2011 en autonomie, trop chère la grue du port.
 
La saison 2011 fut remplie de très bon moments sur Mayreau : sorties entre potes, mouillages déserts (ou presque), sorties en solo...
Mouillage au pied de la grande Dune du Pyla. C'est pas classique mais mes potes voulaient voir le Bassin d'en haut.

Vous pouvez voir le Banc d'Arguin en arrière plan.



 Une petite vidéo avec les potes qui s'éclatent pendant que le skipper les filme.

Des apéros au cabanes Tchanquées. A votre santé!!
 
Des navigations en solo. Le beaux temps n'est pas toujours de la partie.

Le skipper est heureux de naviguer sur son bateau et d'en faire profiter ses amis et ses proches.

Toutes voile dehors... Enfin GV et Génois quoi!

Voila c'est la fin d'un premier post pour présenter Mayreau et les deux dernières saisons de navigation.
A partir de maintenant, je vais essayer de diffuser des posts régulièrement, au moins à chaque sortie pour tracer l'aventure de Mayreau.
A bientôt sur l'eau.